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Ecrire pour se sentir en vie

Ecrire pour se sentir en vie
  • En ce 30 mai, je ressens le besoin d'apposer des mots pour me sentir exister. Mon esprit tordu m'emmène dans des dédales de pensées où je finis par me perdre. Pour ne pas perdre le fil de vie, j'ai décidé d'écrire.
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30 mai 2013

Quelques mots pour parler de mes maux !

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Le mois de mai va bientôt s'achever. Et je ne peux que tirer un triste de constat [...] celui du manque de soleil.

Le soleil est parti [...] comme celui qui animait mon coeur. Mes yeux pleurent et j'avance avec une douleur indéfinissable dans ma poitrine. D'où viennent mes maux, je ne serai vraiment l'expliquer. Oui, un de mes parents m'a quitté, oui, il s'agissait d'un suicide. Mais ce passé douloureux peut-il être lié à mes sentiments actuels?

Mon chemin est marqué par la douleur et par l'excés. L'excés d'amour, colère, sans oublier ces drogues qui viennent s'ajouter au beau portrait de ma personnalité. 

De primes à bord, si on venait à se rencontrer la première chose que vous penseriez ne serait certainement pas la réalité qui fait que je suis "moi". Je parais sûre de moi, heureuse et je pense même attirée certaines jalousies de la part d'autrui.

Et pourtant, je traine mon passé comme un énorme boulet. Mes déchéances passées me reviennent en pleine face à chaque nouvelle avancée, comme pour me rappeler que jamais au grand jamais je ne serai "comme les autres". 

Bien sûr, nous sommes tous uniques, et évidement je ne veux pas être comme tout le monde. Attention, ne vous méprenez pas, j'aime ma différence et je la revendique. Mais je ne supporte plus la cause de cette différence. Je ne peux plus considérer comme acceptable l'origine de ma souffrance.

J'aimerai exister de façon indépendante à mon passé, que l'oubli l'importe sur le reste. J'aurai aimé pouvoir pardonner ce geste que je ne saurai expliquer. Comment rationnaliser un suicide? Attention, ici aussi ne vous méprenez pas. Je ne considère pas cet acte comme un choix. Je suis moi-même passé par une tentative de suicide il n'y pas un an. J'ai compris que c'était un non-choix plutôt qu'un choix conscient et rationnel. 

Pour moi, ça a été plus une pulsion, un excès de tristesse si fort que la seule solution pour mettre face à mes souffrances est apparue dans le suicide. Un sentiment de solitude intense, et cette fausse idée que rien ne s'arrangera jamais quoi qu'il puisse arriver, et que même si vous pensez avancer cela n'est qu'une illusion. A 21 ans, j'ai l'impression d'avoir une vie cyclique, de retomber toujours à la même case, de ne pas réellement avancer.

Pas sur le plan professionnel ou universitaire, ni même sur le plan social mais plutôt sur le plan psychologique. J'ai entamé une thérapie que j'ai rapidement abandonné pour deux raisons : Ce n'en voyait pas l'utilité car je parle facilement de moi et de ce que je ressens aux personnes qui m'entourent et j'en fait une sorte de thérapie. Et deuxièment, cette thérapie était biaisée car je fumais du cannabis et je n'en avais pas parlé. Or, je pense que "ceci" peut expliquer "cela".

Je ne sais pas vraiment ce que je viens faire sur ce blog, je pense avoir envie de communiquer mes ressentis. J'ai envie de partager mes blessures profondes dans l'espoir que cela me fera avancer. Aujourd'hui je dresse un triste bilan de mon existence. J'ai l'impression que l'état dépressif me colle à la peau et je n'arrive pas en sortir.

J'essaye d'arrêter de fumer depuis quelques jours et me voilà repris d'excès de colère que je n'avais plus connu depuis quelques années. Je casse tout ce qui me passer sous la main, j'en suis même arriver à donner une claque à mon copain dans une crise de folie. 

J'ai peur qu'arrêter de fumer me brise et j'ai peur de voir réapparaitre tous mes anciens démons. La violence que je peux exercé, n'est pas dirigée qu'envers les autres. Elle a toujours été d'abord envers moi. J'ai commencé à me mutiler lorsque j'étais en quatrième, année où j'ai vraiment compris que mon père était mort de suicide. J'ai réussi à m'arrêter quelques années et peu de temps avant ma tentative (novembre 2012) j'ai recommencé.

Depuis, j'ai arrêté. Mais je reste tenter sans pour autant passer à l'acte, par peur des marques que ça me laissera et des justifications que je devrai donner au premier qui les remarquera. Encore hier, je démontais un rasoir pour en récupérer les lames et je voulais me scarifier.

Ce soir, le coeur serré et le visage remplis de larmes j'ai décidé d'écrire pour me soulager. Voilà pourquoi j'ai crée ce blog et pourquoi je suis devant cet ordinateur ce soir. Voilà la réelle raison de mes mots et de mes maux. 

A travers ce blog j'aimerai conter mon histoire et ce que je peux ressentir. Je pense que les articles dépendront beaucoup de mon humeur du jour ; ou au contraire seront souvent à l'image de ma souffrance puisqu'apparamment elle m'inspire.

 

 

 

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